Thursday, October 9, 2014

Les rigueurs de l’hiver, Pierre Desproges,chronique de la haine ordinaire 1 Edition Point


Papyvole, la charmante chanson gérontologique, http://en.lyrics-copy.com/pierre-perret/papyvole.htm  
est encore trop tendre avec les vieux. 
  
C’est vrai que les prégrabataires , nous escagassent l’oreille interne avec leurs jérémiades rhumatismales. 
Mais le pire est que, entre deux gémissements, ils retrouvent toujours quelque regain d’énergie pour nous assener, avec quelle suffisance dans le tremblotement, les recettes frelatées de leur prétendue  sagesse ancestrale. 

C’est très pénible. Tout le monde n’a pas comme moi, la chance d’avoir perdu ses parents à Lourdes. ( ils avaient voulu se baigner dans le grand bassin avec leur chaise roulante .) 
Les orphelins n’imaginent pas l’acharnement à survivre dont sont capables certains octogénaires pour le seul plaisir de raconter leurs congés payés au Tréport en 36 à des gens qui s’en foutent.
 Çà dort à peine trois heures par nuit, ça consomme cent vingt-cinq grammes de mou par jour, ça ne tient pas mieux debout qu’un scénario de Godard, mais sa cause. 
Ça cause par dictons : « Noël au balcon, Pâques aux tisons », Noël en Espagne, Pâques aux rabanes », «  Froid de novembre, cache ton membre » …    

Candide: féroce, il se savait condamné à cause de son cancer, il s'en moquait , c'est toujours pathétique  , ceux qui sont atteint de ce terrible mal ,ils se défendent comme ils peuvent, certains par la dérision ou l'humour  ou se battent pour survivre, style:

Le cancer c'est ma chance (French Edition), Valérie Dax

Je sais que si Pierre Desproges , là ou il est, me lit, il pesterait, mais l'avantage des vivants , les morts ne peuvent pas répondre.. aussi féroce que lui ?

                              



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