Friday, November 7, 2014

Sacré Elio

Sacré Elio. On est de "gôôche" ou on ne l'est pas !

Le PS présidé par un banquier

Pour six ou sept réunions par  an au conseil d'administration de Dexia, Elio Di Rupo va  toucher 32.000 euros bruts. 

A ajouter à ce qu'il perçoit comme  président du PS (fonction pour laquelle il a estimé devoir gagner  autant qu'un ministre, soit 202.340 euros), comme bourgmestre de Mons 61.932 euros) et comme Député (95.927 euros).

Il a  récemment renoncé à la présidence des intercommunales IEH 17.726  euros, et Idea (37.913 euros), mais reste administrateur de cette  dernière, comme de la société de logements Sorelobo.

Il siège également au conseil de six asbl (comme président dans quatre d'entre elles) et préside quatre sociétés anonymes liées à la  commune de Mons.

Si l'on additionne ne fut-ce que le montant des rémunérations connues, on atteint un revenu annuel de 392.199  euros (15,8 millions de FB).  C'est énorme par rapport au revenu  imposable moyen des Montois, 18 fois moins élevé. Si sa fortune rapporte un minable taux de 5%, cela lui fait un revenu  annuel de 41 millions d'euros. Et justement, une partie de cette fortune est placée en actions

Belgacom, société (changée en Proximus, il y peu) ... privatisée par un certain...Di Rupo.

En ce sens, le président du  PS a bien sa place à Dexia, descendant du Crédit communal privatisé.

Car le tableau de chasse de Di Rupo permet de lui  décerner le titre de plus grand « privatisateur » de l'histoire de  Belgique.

Comme ministre, il a mené la privatisation de Belgacom,

a vendu la  Sabena à Swissair (désastre qui refait l'actualité),

a signé le premier arrêté de libéralisation de la poste
(ce qui revient à une privatisation puisqu'elle ouvre au  privé des activités du public).


                                                  Il était à un poste clé,  Vice-premier ministre ou président d'un PS au Gouvernement, lors  d'un grand nombre d'autres privatisations (voir tableau ).

Di  Rupo a beau peaufiner son langage de gauche en direction des  travailleurs de Belgique ou des alter mondialistes en forum au  Brésil,

les capitalistes continuent à savourer leur porto allègre : Ils savent leur serviteur aussi habile que fidèle.

Et  n'oublions pas : " Il en a marre des parvenus..."

Le palmarès de  Di Rupo :

Entreprises visées &

Fonctions de Di Rupo

1994  Privatisation SNI (Distrigaz) - Vice-Premier ministre

1995  Privatisation Belgacom - Ministre responsable

1995 Privatisation  Sabena - Ministre responsable

1995 Privatisation SNCI (banque) - Vice-Premier ministre

1995 Privatisation INCA (banque) - Vice-Premier ministre

1996 Privatisation Crédit communal - Vice-Premier ministre

1998 CGER totalement privatisée - Vice-Premier ministre

1999 Libéralisation poste (> 350 g) - Ministre responsable

2000 Privatisation OCCH (banque) - Président  du PS

2003 Libéralisation du rail (fret) - Président du PS

2004  Belgacom en Bourse - Président du PS

2004 Privatisation BIAC - Président du PS

En vous rendant sur le site ci-dessous, vous aurez la liste complète de ses mandats



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