Monday, December 8, 2014

Complot bancaire contre votre épargne




 Lu dans Ubu-Pan N° 3633 du 28/08/2014 :
Ubu-Pan ne cesse de vous le répéter : le montant de l'épargne des Belges (plus de 250 milliards d'euros, en juin 2014) rend fou le monde politique.

Ils ne savent plus quoi inventer pour mettre le grappin sur l'argent patiemment engrangé par des citoyens qui n'ont plus aucune confiance dans la gestion financière de l'Etat. Pour preuve : le dernier emprunt lancé par l'Etat belge a été une catastrophe.

En 2008, cependant, le monde politique jouait les matamores en annonçant qu'il allait sauver les banques... avec l'argent de nos impôts. Des banques englouties sous les dettes par leur propre faute et en toute anti-démocratie.

En 2014, une nouvelle crise pointe le nez, puisque les banques n'ont pas changé leurs habitudes dignes des plus grandes escroqueries.
Problème : il n'y a plus d'argent dans les caisses des Etats. Donc on va pomper l'épargne.

Et voyez comme les choses sont bien faites : le 11 septembre 2013, l'Europe adoptait une directive dite de "bail-in" qui permettra aux banques de pomper dans vos comptes, le jour où "elles seraient en difficulté".

Dès le mois de janvier 2016, votre banquier pourra ponctionner jusqu'à 8 % de vos avoirs. Il lui suffira d'utiliser son mot de passe de super-administrateur pour voler ses clients - car il s'agit de vol pur et simple.
Mais si ces 8 % ne suffisent pas à sauver votre banquier ? Dans sa grande sagesse, l'Union Européenne a prévu d'autoriser des ponctions d'argent "par paliers".

Comme à Chypre, où les dépôts supérieurs à 100.000 euros ont été taxé à... 37,5 % et dans certains cas (origines des fonds douteuses et placement sur des produits d'épargne vendus par la banque dont le capital n'était pas garanti) jusqu'à 60 %.

Conclusion d'un spécialiste : "Nul doute que de 8 %, le plafond autorisé par l'accord européen, on n'hésitera pas à monter à 10, 15, ou 20 %. Ou, moins douloureux, à passer deux fois, à quelques semaines d'écart, tout en bloquant les sorties de cash entre les deux".

Et ainsi, l'Etat belge permettra aux banquiers de continuer à magouiller et à jouer avec votre argent sans devoir rendre compte à aucun moment !
Ce racket a été approuvé par le gouvernement Di Rupo, actuel président du PS. Vous savez, ce parti qui nous met en garde contre le gouvernement "suédois" et ses supposées "attaques contre le bien-être des Belges".

Mais il est vrai que le même Di Rupo fut administrateur de la banque Dexia, ce monument d'éthique, de déontologie et d'honnêteté, dont nous n'avons pas fini de payer les pots qu'elle a cassés.


No comments:

Post a Comment