Sacré 
      Elio. On est de "gôôche" ou on ne l'est pas !
      
Le PS présidé par un banquier
      
Pour six ou sept 
      réunions par  an au 
      conseil d'administration de Dexia, Elio Di Rupo 
      va  toucher 32.000 euros bruts. 
 
      
A ajouter à ce qu'il 
      perçoit comme  président du PS (fonction pour laquelle il a estimé 
      devoir gagner  autant qu'un ministre, soit 202.340 euros), comme 
      bourgmestre de Mons 61.932 euros) et comme Député (95.927 
      euros).
 
      
Il a  récemment 
      renoncé à la présidence des intercommunales IEH 17.726  euros, et 
      Idea (37.913 euros), mais reste administrateur de cette  dernière, 
      comme de la société de logements 
      Sorelobo.
 
      
Il siège également au 
      conseil de six asbl (comme président dans quatre d'entre elles) et préside 
      quatre sociétés anonymes liées à la  commune de 
      Mons.
 
      
Si l'on additionne ne 
      fut-ce que le montant des rémunérations connues, on atteint un revenu 
      annuel de 392.199  euros (15,8 millions de FB).  C'est énorme 
      par rapport au revenu  imposable moyen des Montois, 18 fois moins 
      élevé. Si sa fortune rapporte un minable taux de 5%, cela lui fait un 
      revenu  annuel de 41 millions d'euros. Et justement, une partie de 
      cette fortune est placée en actions
 
      
Belgacom, société (changée 
      en Proximus, il y peu) ... privatisée par un certain...Di 
      Rupo.
 
      
En ce sens, le président 
      du  PS a bien sa place à Dexia, descendant du Crédit communal 
      privatisé.
 
      
Car le tableau de chasse 
      de Di Rupo permet 
      de lui  décerner le titre de plus grand « privatisateur » de 
      l'histoire de  Belgique.
 
      
Comme ministre, il a mené la privatisation de 
      Belgacom,
      
a 
      vendu la  
      Sabena à Swissair (désastre qui refait 
      l'actualité),
      
a 
      signé le premier arrêté de libéralisation de la poste 
(ce qui revient 
      à une privatisation puisqu'elle ouvre au  privé des activités du 
      public).
      
                                                  
      Il était à un poste clé,  Vice-premier ministre ou président d'un PS 
      au Gouvernement, lors  d'un grand nombre d'autres privatisations 
      (voir tableau ).
      
Di  Rupo a 
      beau peaufiner son langage de gauche en direction des  travailleurs 
      de Belgique ou des alter mondialistes en forum au  
      Brésil,
      
les 
      capitalistes continuent à savourer leur porto allègre : Ils savent leur 
      serviteur aussi habile que fidèle.
      
Et  n'oublions pas : " Il en a marre des 
      parvenus..."
      
Le 
      palmarès de  Di Rupo 
      :
      
Entreprises visées & 
      
Fonctions de Di Rupo
      
1994  Privatisation SNI (Distrigaz) - Vice-Premier 
      ministre
      
1995  Privatisation Belgacom - Ministre 
      responsable
      
1995 
      Privatisation  Sabena - Ministre 
      responsable
      
1995 
      Privatisation SNCI (banque) - Vice-Premier 
      ministre
      
1995 
      Privatisation INCA (banque) - Vice-Premier 
      ministre
      
1996 
      Privatisation Crédit communal - Vice-Premier 
      ministre
      
1998 
      CGER totalement privatisée - Vice-Premier 
      ministre
      
1999 
      Libéralisation poste (> 350 g) - Ministre 
      responsable
      
2000 
      Privatisation OCCH (banque) - Président  du 
      PS
      
2003 
      Libéralisation du rail (fret) - Président du 
      PS
      
2004  Belgacom en Bourse - Président du 
      PS
      
2004 
      Privatisation BIAC - Président du PS
      
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